Bénéfices de la mobilité en entreprise

Demander à une entreprise de réfléchir à la mobilité de ses collaborateurs pour que celle-ci soit plus durable s’ajoute aux contraintes de gestion auxquelles elle doit déjà faire face au quotidien. Un premier réflexe logique serait de s’en désintéresser, faute de temps. Et pourtant, la démarche vaut la peine de s’y arrêter car elle rentable et pertinente sur le long terme. On fait le tour des avantages d'une stratégie de mobilité cohérente et réfléchie, tant pour l'entreprise, son personnel et ses clients, que pour la collectivité, avec un focus particulier sur le vélo.

Les trajets domicile-travail, surtout quand ils sont longs ou effectués dans des conditions difficiles (embouteillages, transports bondés) génèrent du stress et de la fatigue. Ils peuvent aussi avoir un impact sur l’humeur, la motivation et la productivité des travailleurs. Dans les enquêtes des secrétariats sociaux, les déplacements figurent d’ailleurs dans le top 5 des causes de mal être au travail.

En facilitant l’accès aux lieux de travail, en adaptant les horaires, en permettant aux travailleurs de passer d’un mode de transport à l’autre en fonction de leurs besoins du moment, l’employeur contribue à un meilleur équilibre entre vie personnelle et professionnelle et à une plus grande satisfaction au travail.
L’usage du vélo et de la marche (mobilité active générant une activité physique) a aussi un effet positif sur la santé du travailleur. En meilleure forme, celui-ci est moins souvent malade et plus productif.

Des travailleurs en meilleure santé, moins stressés, c’est une réduction de l’absentéisme au sein de l’entreprise.

Repenser la mobilité et les offres de mobilité, c’est aussi optimiser les coûts liés aux déplacements, y compris les déplacements de mission. En réduisant l’usage de la voiture individuelle, l’entreprise peut grandir sans s’inquiéter de devoir investir dans de nouveaux parkings.

Tous les investissements en faveur du vélo (parking, vestiaires, douches, etc.) sont par ailleurs déductibles fiscalement pour les entreprises soumises à l’impôt des sociétés.

Les solutions de mobilité font de plus en plus souvent partie du package salarial. Proposer une large gamme d’avantages et de solutions de mobilité est un atout dans la recherche de nouveaux talents.
En agissant ainsi, l’entreprise donne aussi d’elle une image moderne et soucieuse de ses collaborateurs. Elle est perçue comme innovante, responsable et soucieuse du bien-être de ses employés. Cela renforce l’attractivité de l’entreprise, que ce soit par rapport à ses partenaires, pour gagner des clients ou pour attirer des talents.

La révision de la fiscalité pour les voitures de société en Belgique bouleverse le secteur en imposant l’électrification des flottes d’entreprises. C’est un défi de taille. En parallèle, l’arrivée du budget mobilité et l’intérêt de certains travailleurs pour la formule obligent les entreprises à s’intéresser à la question et à proposer un panel de solutions de mobilité pour répondre aux besoins et attentes des travailleurs.
En Belgique, toujours, les entreprises de plus de 100 travailleurs ont l’obligation légale de répondre tous les 3 ans à l’Enquête fédérale sur les déplacements domicile-travail. En interne, les résultats de cette l’enquête doivent être discutés et validés en CPPT.

Les entreprises sont par ailleurs obligées d’intervenir a minima partiellement dans les abonnements de transport en commun de leurs travailleurs. Certaines conventions paritaires imposent d’autres interventions (indemnité vélo, voiture, etc.).

L’Europe via la CSRD et d’autres outils va progressivement imposer la publication de rapports non financiers dans lesquels les entreprises devront mentionner leurs efforts pour une mobilité plus durable.

Rendre plus durable la mobilité des travailleurs en encourageant l’usage du vélo, des transports en commun, du covoiturage… et celle des marchandises (shift modal vers le rail, la voie d’eau, la cyclologistique) permet à une entreprise d’améliorer son bilan carbone.

Certaines certifications environnementales (EMAS, ISO14001), mais aussi de durabilité (B-Corp, Ecovadis…) incluent des critères liés à la mobilité durable et encouragent les entreprises qui se lancent dans ces processus à repenser la mobilité de leurs travailleurs et de leurs marchandises.

De plus en plus d’acteurs financiers sont aussi attentifs à ces efforts et privilégient ou facilitent l’accès à certains financements aux entreprises engagées dans une réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre et plus largement dans une démarche de développement durable. Dans les marchés publics aussi, des clauses environnementales – dont la mobilité – commencent à se multiplier.

• Meilleure accessibilité
• Diminution des pertes de temps
• Pérennisation de la relation client et fournisseur
• Effet d'entraînement pour instaurer des mesures dans d'autres entreprises
• Gains de productivité

• Réduction des besoins de déplacements
• Indépendance énergétique
• Diminution de l'empreinte environnementale
• Impacts positifs sur la santé de la population et réduction des coûts de la sécurité sociale
• Meilleur équilibre budgétaire
• Diminution de la congestion routière

La congestion du trafic a un impact important pour les salariés et les entreprises : embouteillages à l’entrée des centres-villes ou des zones d’activités, retards récurrents, accroissement des temps de déplacements (donc des pertes de temps), augmentation de la consommation en carburant, problèmes de stationnement, stress au volant…

Parmi d’autres modes de transports, le vélo est une alternative crédible à la voiture individuelle pour les déplacements domicile-travail sur de petites distances (voire de plus grandes grâce aujourd’hui au vélo à assistance électrique) et un complément idéal des transports publics.

Pour parcourir moins de 5 km, et en particulier en milieu urbain, c’est probablement l’un des moyens de transport les plus rapides. En outre, il ne pollue pas, permet de garder la forme, atténue le stress et peut se prévaloir d’un coût d’utilisation dérisoire.

Une entreprise qui encourage l’utilisation du vélo donne l’image d’une entreprise soucieuse de l’environnement, du bien-être de son personnel et assumant sa responsabilité sociétale.

• 3 kilomètres à vélo, 3 jours par semaine, permettent de réduire le taux d’absentéisme d’un jour par an, en moyenne, par employé.
• En effectuant 4 kilomètres à vélo chaque soir et chaque matin, le travailleur améliore son humeur et augmente son espérance de vie de deux ans et demi.

• 11 km/h : c’est la vitesse moyenne d’une voiture en ville, aujourd’hui, en heure de pointe. Sans entraînement, le cycliste roule entre 10 et 15 km/h.
• Le travailleur aura donc moins facilement du retard.

Les investissements dans des infrastructures installées dans le but d’inciter les travailleurs à se rendre au boulot à vélo sont fiscalement déductibles à 100% pour votre entreprise. Sont ainsi pris en compte :

• Les abris à vélos : achat de râteliers ou de box, mais aussi la construction ou la rénovation d’un bien immobilier en vue de l’installation d’un parking à vélos.
• L’achat, l’installation ou la rénovation de sanitaires : vestiaires, douches, casiers…
• L’achat de vélos de société et d’accessoires (casques, cadenas, chasubles, fontes…).
• L’entretien des vélos, l’achat de l’outillage ou du petit matériel de réparation, voire l’installation d’un atelier de réparation.
• Leasing de vélos (opérationnel ou financier)

Les coûts liés à l’aménagement d’infrastructures cyclables dans l’entreprise (parking, sanitaires…) et à l’achat de vélos de services sont déductibles à 100 % pour l’employeur. Enfin, sur un emplacement de parking voiture, on peut disposer près de 10 vélos pour un coût 8 fois moindre.

Sur de courtes distances, surtout en agglomération ou aux abords de zones d’activités très fréquentées, le vélo est le mode de transport le plus rapide aux heures de pointe. Il se faufile partout, se moque des embouteillages et vous permet d’arriver à l’heure ! 11 km/h : c’est la vitesse moyenne d’une voiture en ville, aujourd’hui, en heure de pointe. Sans entraînement, le cycliste roule entre 10 et 15 km/h.

Se déplacer en vélo permet de faire du sport tous les jours. Or, une activité sportive régulière renforce la santé, favorise le bien-être psychologique, atténue le stress et combiné à une alimentation équilibrée, agit favorablement sur le poids.

Le vélo est silencieux. Il ne rejette pas de gaz à effet de serre, ni de polluants toxiques. Ne nécessitant pas d’infrastructures de grande envergure, il ne dénature pas le cadre de vie.

Des études ont démontré qu’un cycliste régulier est moins souvent malade, moins stressé et en général plus productif que ses collègues automobilistes.

• 3 kilomètres à vélo, 3 jours par semaine, permettent de réduire le taux d’absentéisme d’un jour par an, en moyenne, par employé.
• En effectuant 4 kilomètres à vélo chaque soir et chaque matin, le travailleur améliore son humeur et augmente son espérance de vie de deux ans et demi.

Avec le train, le bus ou le métro pour couvrir des distances plus longues et devenir une alternative efficace à la voiture.

Choisir le vélo, c’est opter pour l’autonomie. Vous partez quand vous voulez, sans dépendre de qui que ce soit ; sans devoir vous calquer sur les horaires des uns et des autres.

Pas de plein à faire, pas de taxes ni d’assurances à payer ; des parkings gratuits la plupart du temps ; un prix d’achat, des entretiens et des réparations sans commune mesure avec la voiture. Frais d’amortissement, d’entretiens et d’équipement compris, un vélo vous coûte moins de 250 € par an.

Puisqu’on passe partout avec le vélo et qu’il n’y a pas de problèmes d’embouteillages, on sait toujours exactement quand on arrive au boulot. Pas de stress non plus pour trouver à se garer. En outre, en pédalant, en prenant l’air, on se détend, comme quand on fait du sport ; on élimine son agressivité. Le vélo c’est une bouffée d’oxygène avant ou après une journée de travail.